Conservation et restauration de peintures

Chantier de restauration à l’église saint-Bernard de la Chapelle

En dehors des circuits touristiques de Montmartre, l’église saint-Bernard de la Chapelle située dans le quartier de la goutte d’or est au cœur d’un des quartiers les plus cosmopolites de Paris. Sa construction en est confiée à Auguste-Joseph Magne de 1858 à 1861; ce dernier en propose un projet de style gothique flamboyant proche de celui de l’église sainte-Clotilde. Située sur une butte, l’église est visible de loin par sa majestueuse flèche de 60 mètres.

Depuis 2008, la paroisse est placée sous la responsabilité des missionnaires scalabriniens tout comme l’église saint-Pierre de Chaillot, congrégation dont la mission est d’accompagner les migrants.

À l’intérieur de l’église, derrière le chœur, dans la chapelle axiale consacrée à la Vierge Marie, quatre toiles marouflées retracent les grands moments de sa vie : l’Annonciation de Jehan- Georges Vibert (1840-1902), la Visitation de Jacques-Nicolas Loustau (1815-1894), l’Adoration des Bergers et L’Assomption de Gustave-Lucien Marquerie (1825-1909). Les vitraux géométriques et les tons soutenus du décor mural renforcent l’effet d’écrin formé par cette espace décagonal.

Le chantier de restauration concerne les toiles marouflées de l’Annonciation et de la Visitation. Ces peintures ont souffert d’infiltrations d’eau entraînant de nombreuses altérations qu’il était urgent de stabiliser. L’aspect esthétique était peu satisfaisant en raison de repeints altérés, d’un encrassement important et d’un ancien vernis de restauration oxydé.

Les enjeux et les problématiques de ce chantier ont été repris dans un article paru le 17 octobre 2020 dans La Tribune de l’Art.

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