Chapelle des morts

Restauration des toiles marouflées de Charles-Louis Kratké et du décor mural
Eglise Notre Dame de Clignancourt, Paris
· 2014 - 2015 ·

© Photographies sur cette page : Julien Horon

Toiles marouflées
et décor mural

Construite entre 1958 et 1864 par l’architecte Paul-Eugène Lequeux, l’église Notre-Dame-de- Clignancourt abrite un cycle de peintures marouflées et des décors muraux exécutés durant la première guerre mondiale dans la chapelle des morts.

La restauration de la chapelle des morts de l’église Notre-Dame-de-Clignancourt a été menée en 2014 sous la maîtrise d’œuvre de la conservation des œuvres d’art religieuses et civiles et de la direction des affaires culturelles de la ville de Paris.
Elle a pris place dans le cadre de la commémoration de la Guerre de 1914-1918.

La restauration de la chapelle des morts visait d’une part à stabiliser les altérations liées aux infiltrations d’eau et aux remontées capillaires, et d’autre part à redonner un aspect esthétique satisfaisant en nettoyant les peintures et en retrouvant le décor d’origine sur la voûte.

Les toiles marouflées

Stabiliser les altérations

Les trois toiles marouflées sont l’œuvre de Charles-Louis Kratké (1848-1921), peintre d’histoire, de genre et graveur, élève de Jean-Léon Gérôme.

Réalisées entre 1916 et 1918, elles représentent une veuve sur la tombe du mari, au champ de bataille, un Calvaire et la mort d’un soldat, et témoignent du mélange fréquent à l’époque entre sentiments religieux et patriotiques.

Le décor mural

Retrouver les couleurs d’origine

Le décor mural réalisé à l’huile sur plâtre et or, il se déploie sur deux panneaux latéraux décorés de croix stylisées sur fond bleu, ainsi que sur l’intrados.
La voûte recouverte d’une couche de peinture de couleur noire présentait à l’origine des étoiles dorées sur fond bleu pâle.

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