Située au cœur du Marais, la cathédrale Sainte-Croix des Arméniens est l’un des fleurons architecturaux du quartier.
L’origine de sa construction remonte en 1622, date à laquelle un prêtre capucin du nom de Père Athanase Molé fonde un couvent de son ordre, à l’emplacement d’un ancien jeu de paume.
Après la révolution, en 1797, la ville fit l’acquisition de l’édifice qu’elle confia au clergé de Saint Jean en Grève; celui-ci la transforma en église paroissiale et la rebaptisa saint Jean-Saint François.
C’est en 1970 que la communauté arménienne catholique se voit attribuer l’église par la cardinal Marty, alors archevêque de Paris. En 1986, elle reçoit l’appellation de cathédrale Sainte-Croix des Arméniens.
un chantier
de grande ampleur
Le programme de restauration qui a démarré en 2018 a duré quatorze mois et a ainsi permis de redonner toute sa splendeur à la cathédrale.
C’est l’ensemble des éléments de la cathédrale qui a reçu une restauration : les voûtes et les parements verticaux de la nef, du choeur et de l’arrière-choeur, le maître-autel, les lambris, les tableaux, les vitraux et les décors muraux.
le choix
d'une restitution à l'identique
Situé dans l’arrière-choeur, le décor situé derrière le calvaire visible au début chantier était un fond coloré bleu foncé.
Des sondages stratigraphiques ont été réalisés afin de comprendre les couleurs d’origine du décor. Ces sondages ont ainsi révélé un décor bleu clair parsemé d’étoiles ocre jaune.
Au regard de la difficulté à dégager le décor actuel, il a été décidé de restituer à l’identique le décor d’origine.
Ce nouveau décor s’intègre parfaitement aux autres décors et à l’ambiance générale de la cathédrale.
